
« L’idée selon laquelle nous vivons dans un monde sécularisé est fausse. Le monde d’aujourd’hui […] est aussi furieusement religieux qu’il l’a toujours été ». Peter L. Berger
« L’idée selon laquelle nous vivons dans un monde sécularisé est fausse. Le monde d’aujourd’hui […] est aussi furieusement religieux qu’il l’a toujours été ». Peter L. Berger
Les sciences des religions emploient facilement l’expression « bricolage des croyances » pour parler de la réalité des religiosités contemporaines, mais peu de travaux questionnent réellement cette métaphore et les limites de son utilisation en ce qui concerne les croyances religieuses et spirituelles.
L’étude de la religion chez les jeunes combine deux défis des plus stimulants. D’une part, nous devons faire face à la mouvance des frontières du champ du religieux sous l’effet d’interprétations contrastées de la situation contemporaine: disparition de la religion ou retour? Hypersécularisation ou désécularisation? Exculturation ou reconnexion avec la culture de la consommation ? Dérégulation du religieux ou recomposition? Quant à la jeunesse, la définition de cette période dite de transition pose aussi question: où mène ce passage dès lors que l’attrait de la nouveauté et l’idéal de rajeunissement semblent avoir détrôné l’intérêt pour la maturité et la sagesse? Qu’est-ce qu’être jeune, adulte ou vieux dans une société où l’horizon de la vie se transforme et dans une culture qui cherche à faire disparaitre la mort? S’attaquer à ces défis permet d’explorer la fécondité de ce champ d’étude non seulement pour la compréhension de la «jeunesse-vécue», mais, plus globalement, du religieux et de la société contemporaine. Conférence de Jean-Philippe Perreault, professeur en sciences des religions, dans le cadre des Midis-CIEQ Jeudi 25 janvier 2018, 12h Pavillon De Knonck, local 3244, Université Laval Entrée libre. Bienvenue à toutes et à tous ! AFFICHE
La journée d’étude organisée par la Chaire Jeunes et Religion et la Chaire Religion, spiritualité et santé portera sur une question cruciale, mais peu discutée dans les débats académiques actuels, soit la possibilité de repérer des fondements à la spiritualité.
Plus d’une trentaine de conférencières et conférenciers du Québec, d’Europe et des États-Unis – dont plusieurs sommités – se réuniront à l’Université du Québec à Montréal les 30 novembre, 1er et 2 décembre prochain dans le cadre d’un important symposium sur l’étude de la religion au Québec. La Chaire Jeunes et religions est heureuse d’être au nombre des partenaires de l’événement.
Depuis le milieu des années 1990, plusieurs dizaines de milliers de Québécois ont fait Compostelle. Au retour, certains ont démarré des chemins permettant de vivre au Québec l’expérience de la marche pèlerine de longue durée. Le pèlerinage est en pleine expansion. Comment comprendre et interpréter ce phénomène?
Les réactions à la tuerie de la mosquée de Québec nous le démontre une fois de plus : lorsque la terreur frappe, les décideurs publics et les observateurs placent l’éducation au centre des dispositifs permettant de contrer la radicalisation, l’intégrisme, l’intolérance et de favoriser le vivre-ensemble. Nous pourrions ainsi croire que l’actualité des dernières années offre à la formation aux phénomènes religieux une pertinence sociale et une utilité qui la protège des remises en question de fond. Or, cette assurance n’y est pas. Table ronde avec Jean-Paul Willaime, Brigitte Caulier et Jean-Philippe Perreault.
Durkheim soutenait que les religions sont nationales dans les sociétés nationales et totémiques dans les sociétés totémiques. Si nous sommes dans une société numérique et que l’avènement d’Internet est une révolution, n’y a-t-il pas quelque chose comme un religieux numérique?